Terminator Salvation, I lol'd

Publié le par Olivier


En bon gros fanboy des précédents opus ( avec une préférence revendiquée pour le premier, n'étant pas particulièrement fan du T1000), je suis allé voir Terminator Salvation. Deux fois.

En sortant la première fois, j'étais aux anges. Sans réflexion j'avais dégusté le film tant attendu comme un bon vin, j'en étais ivre, heureux, les yeux pleins de belles choses, la tête pleine de bon souvenir, le caleçon plein de tâches.
Il est beau. Visuellement j'ai pris cher, pas mal de maquettes, ce qui est toujours plus sympa que la 3D à mon goût, autant pour le jeu des acteurs qui sont de fait réellement devant la machine, que pour les studios qui se cassent encore le séant à bosser avec des artistes, des techniciens, des créateurs plastiques qui ont des doigts en or ( Stan Winston, tu nous manques -_- ....). La 3D présente est superbe . Elle n'est pas criarde, c'est fin, discret, mais il y a du lourd. Dès le début la scène du crash de l'hélico, bouh, classieux !
N'étant pas d'accord avec tout les éléments de l'histoire et pour pas trop spoiler, j'attendrais le suivant pour apporter mon grain de sel à la narration, au sens du truc, mais pour l'instant je suis un peu mitigé.
De nombreux clins d'oeil plus ou moins discrets ( petites phrases cultes ("I'll be back" et autres " come with me if you want to live"), décors familiers ( la station service en plein désert, l'usine avec une fonderie) etc. sont glissés avec plus ou moins d'élégance et de subtilité pour mon plus grand plaisir ( et pour ne pas bouleverser mes petits repères de geek bourru).

Puis je suis allé le voir de nouveau pour accompagner mon frère qui devait avoir peur que les vilaines machines sortent de l'écran si il y allait tout seul ( avoue Seb :D). J'ai alors regardé le film non plus comme le Saint Graal enfin découvert après des années de quête acharnée, mais comme un film, que moi, petit spectateur, je pouvais soumettre à ma critique acerbe.

Voici quelques points que j'ai noté et qui au final m'ont beaucoup fait rire, au point d'oser créer un mot merdique mais lourd de sens : le Nanarminator.
Ne vous méprenez pas, c'est affectueux, en dépit de ce qui va suivre, j'ai aimé le film ( j'ai quand même payé 2 fois pour le voir avant de le télécharger pour le réétudier plus profondément), et j'attends les suivant avec au moins autant d'excitation que pour le premier.

Alors pourquoi cet assaut de front contre de petits points noirs ? Et bien voilà, vous allez comprendre.

On commence par le tout début, car il souligne un fait important, très important. La prise d'assaut d'un complexe de recherche de Skynet, défendu par, accrochez vous bien, une tourelle DCA, et un ou deux terminators ... flippant pour un monde post-apo contrôlé par des machines en nombre intolérable. Oui, je veux dire que merde, ça manque cruellement de machines, et tout le long du film !

On continue. Que ce soit dans le dit complexe ou dans un autre plus tard, faut m'expliquer pourquoi un ordinateur, un réseau informatique, une entité numérique, en l'occurrence Skynet, a l'utilité d'un écran, d'un clavier et d'une souris dans un labo sous terre ... c'est sûr que c'est plus simple pour les éventuels résistants hackers qui viendraient à passer par là, mais sinon euh ... enfin c'est un Skynet "user friendly", sûrement un Mac ( quand je vous dit que les Mac, c'est le Mââââl ! ).

On avance un peu. Les terminators en ville ( enfin le, les autres étaient en train de se jeter un petit godet d'huile de batterie pendant la pause). Pourquoi ils se promènent en manteau, avec un vieux futal crade, des boots taille 48 fillette et parfois même, un bandana genre guérilleros ? Ah, pour se faire passer pour des hommes, mais oui, le camouflage urbain, suis-je bête, tous les résistants tiennent une gatling de 90cm et certainement plus de 20kg à bout d'un seul bras, discret :D. Enfin, admettons que nos chers Termis soient complexés de se promener la puce à l'air.

Les machines, et plus précisément les CT ( chasseurs tueurs, un nom qui en dit long sur les compétences des grille-pain ) sont, comme le souligne Kyle Rease, équipés de super détecteurs  thermiques, à infra rouge. Premier réflexe qu'ils ont : allumer un feu. Bon c'est des gosses, pourquoi pas, mais la résistante qui remet le couvert dans le désert, je rigole doucement ...

Rappelez moi comment a fini le monde ? Un incendie nucléaire global, le Jugement Dernier ? Ah, oui c'est vrai... Mais alors, cette jeep encore en bon état ( enfin Marcus a gratté les cosses de la batterie certes), avec des pneux Michelin contact ultra off-road, et surtout, un CD dans le post qui se remet directement en route quand la voiture démarre. Là j'ai explosé de rire, pas d'échappatoire. Dans T2 on voit clairement un mur de feu avancer, les gens partir en lambeaux comme de la cendre de cigarette, mais peut être que le feu il brûlera pas dans le futur.

Dernier point à soulever sans trop spoiler, l'énergie qui fait tourner les machines, c'est sûrement pas une énergie fossile ( inflammable, cf au dessus) et pourtant, la grosse sentinelle crache pas mal de gaz d'échappements bien noirs pétroleux.

Ah, et je peux pas m'empêcher de penser à la scène ou ce cher Connor crack une moto terminator avec son smartphone. Bilou, sois pas jalouse hein >< . . .

Bon, je pourrais continuer la liste longtemps, mais j'y vois pas grand intérêt, vous avez compris l'idée. Allez le voir, faites vous votre propre idée, et vivement le suivant !

Et d'ici là, je vous souhaite une bonne visite .


Olivier

Publié dans Cinéma

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M
Ta critique est la premiere de toutes celles que j'ai lu qui me donne réelement envie =D<br /> Merci l'ami :-<br /> (MDR les cyborgs en manteau/futal)
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M
marrant, je me suis fait à peu près les mêmes réflexions, après l'avoir visionné une seule fois, au niveau de certaines aberrations...<br /> <br /> et là, je vais a fond te soutenir dans un des choses que tu as dites:<br /> <br /> je suis sorti du film ,aux anges...mais avec un petit sentiment de manque, d'inachevé...mais je ne parvenais pas à savoir quoi. après t'avoir lu, je comprends que ce qu'il me manquais c'était l'abondance de machines. en effet y'en a (trop) peu, c'est trop facile...et j'ai un peu regretté en fait que les machines volantes soient plus nombreuses que les terminators eux même (va savoir, les z'ont peut etre recyclés en schwarzy...)..<br /> <br /> mais le robot de la station service qui laisse s'échapper deux motarminators et qui a la gueule qui ressemble à celle d'un crabe...love !
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